La réponse de V.V.E à l'article de Tourmag : http://m.tourmag.com/ Le-bon-touriste-responsable-est-il-celui-qui-reste-chez-lui _a74287.html
Bonjour,
Merci pour votre article. J'aimerais y apporter une petite note d'optimisme.
L'association que je représente - Voyageurs et Voyagistes éco-responsables - regroupe une vingtaine d'agences de petite taille. N'ayant pas les moyens de communiquer, la question du greenwashing ne nous concerne donc pas !
Pourtant, nous constatons que la demande pour nos séjours ne faiblit ou ne baisse pas, au contraire.
La recette est finalement assez simple : être en phase avec nos principes (écrits en 10 points dans la charte des voyagistes éco-responsables), et proposer des séjours de qualité au juste prix, souvent plus bas que ceux du marché, en raison de marges évidemment moins importantes.
Rester maître de notre production permet en outre de vérifier la qualité que nous souhaitons sur le terrain et d’éviter de verser des marges à des sous-traitants.
Faire accompagner nos séjours par de véritables professionnels, diplômés et impliqués dans la production, permet, en outre, de vendre le futur voyage… Et ce, à moindre coût de communication.
Finalement, le tourisme responsable est et doit rester, à mon avis, avant tout l’apanage des artisans du voyage.
Vouloir faire du tourisme responsable de masse revient à vouloir faire manger à des millions de personnes les pommes qui ont poussé naturellement dans le verger d’un territoire…
Cordialement
Jean-Pierre Lamic, Directeur de l’Association des Voyageurs et Voyagistes éco-responsables
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